Donald Trump a été banni de Twitter. Le réseau social a décidé de fermer son compte officiel à la suite des récents événements au Capitole.

Dans nos vies, les écrans prennent une place prépondérante, parfois bien pratique. Cependant, ils peuvent vite devenir des synonymes d’enfermement. France 2 fait le point en chiffre, samedi 9 janvier.  

Notre attention est constamment captée par les plateformes, les réseaux sociaux. Quel est le réel pouvoir de ce flot d’informations en continu ? Les Français se sont exprimés sur leur rapport à ces technologies, face aux équipes de France 2, samedi 9 janvier. 

 L’invité du 20 Heures du samedi 9 janvier est le sociologue Gérald Bronner. Ce dernier publie "Apocalypse cognitive" où il analyse l’emprise des réseaux et leur pouvoir.  

"Ils interviennent dans le débat public sans aucune supervision démocratique, sans action de la justice, en se référant à leurs seules conditions générales d'utilisation", estime sur franceinfo le secrétaire d'État à la Transition numérique.

Selon Benoît Piedallu, membre de la Quadrature du net, la suspension du compte Twitter du président des États-Unis est un exemple de plus de "l'emprise" qu'ont les réseaux géants sur la puissance politique.

Terminées les petites phrases assassines, les provocations quasiment quotidiennes : dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 janvier, Twitter a suspendu pour une durée indéterminée le compte de Donald Trump, et ce malgré ses 85 millions d’abonnés.  

Donald Trump a été banni définitivement de Twitter. Le président sortant crie à la censure.

"Twitter et ses dirigeants ont toujours été contre Donald Trump" affirme le spéciale Fabrice Epelboin, alors que le compte du président américain n'est plus accessible.

Sur les principaux réseaux sociaux, certains comptes du président américain sortant ont été suspendus, d'autres sont restreints ou sous surveillance.